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Une petite brune exécute de gentils entrechats en enlevant sa blouse et sa petite culotte blanches, mais conserve ses bas et un grand collier de deux rangs de perles, qui rythme les mouvements de son corps nu. Cette série de photos pourrait servir à promouvoir la nouvelle ligne d’une marque de lingerie féminine si elle ne dérapait pas très vite dans un érotisme plaisant et tout à fait en phase avec l’art des peintres réalistes du XIXème siècle. Il existe réellement une filiation dans l’exaltation de la chair et la beauté des corps féminins à travers les âges, comme l’atteste cette jeune femme dont une peau diaphane rehaussée par des sous-vêtements blancs, tranche avec le décor anthracite du studio photo, et ses cheveux noirs de jais.
La grâce de ce petit rat mutin, aussi, s’exprime en se délestant rapidement de sa blouse blanche, et même en tirant sur sa culotte, pour laisser voir les plis de sa vulve. Cette jeune femme brune prend la pose en souriant, et en effectuant presque nue des étirements très suggestifs, qui dévoilent tout le charme de son anatomie, dans la réalisation d’un agencement de lignes, et de volumes, qui laisse autant de place à l’expression de l’élégance qu’à la matérialisation du désir charnel. La ballerine exécute ses entrechats vêtue seulement de ses bas blancs, qui figurent au-dessous des fesses, une ligne de flottaison pour en souligner la rondeur accueillante, et d’un joli collier de perles qui lui descend jusqu’au nombril.
Mais ce n’est qu’en le lovant autour de la taille qu’il prend tout son sens, en rappelant avec la blancheur de ses perles de nacre sur un sexe en fleur la métaphore marine du coquillage.
