Une « exhibe » à fond de train

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Les photos de nu, ce n’est pas une gare de triage pour les photographes de charme. Cette jolie brune nous le prouve sans faire de chi-chi !

Pour donner une certaine atmosphère à la photo de charme, rien de mieux qu’un décor en extérieur, mais possiblement décalé par rapport à la nudité de la jeune femme qui va exposer ses formes appétissantes aux regards du public. Quelques wagons de voyageurs à l’abandon sur une gare de triage vont faire l’affaire pour donner à la fois une ambiance originale à la photo et pour cette jeune femme toute nue la garantie de se dévêtir sans craindre d’être exposée à un outrage à la pudeur. Les trains ont toujours inspiré les artistes, qu’ils soient poètes ou photographes. Symboles de voyage rapide et de confort bohème, les trains nous transportent vers un ailleurs luxueux et voluptueux, dont cette jeune femme qui pose nue comme modèle serait l’égérie…

Mais c’est aussi la femme qu’on croise dans le couloir, avant de retourner sur sa couchette pour chercher le sommeil sans rêve qui ne vient pas, sans doute à cause des cahots des boggies sur les rails. Cette femme aussi, que l’on aurait bien aimé draguer, juste pour passer le temps, et parce que des gens qui se croisent sans se voir sont moins aimables que ces trains qui se croisent à toute vitesse. Les soubresauts du wagon excitent notre libido, et le voyage notre nostalgie. Car cette fille nue en appelle d’autres, et l’on se sentirait presque Valery Larbaud dans son Harmonika Zug :

Prête-moi ton grand bruit, ta grande allure si douce,
Ton glissement nocturne à travers l’Europe illuminée,
Ô train de luxe ! et l’angoissante musique
Qui bruit le long de tes couloirs de cuir doré,
Tandis que derrière les portes laquées, aux loquets de cuivre lourd,
Dorment les millionnaires.
Je parcours en chantonnant tes couloirs…

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